Une paille !

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Déjà au 12^ème siècle, les Moines Templiers connaissaient l’astuce du paillage et la pratiquait. Alors, rien de neuf sous le soleil ?

A cette époque, celle des Templiers, il s’agissait plus vraisemblablement d’un ‘compost’ de paillage élaboré avec des broussailles et des aiguilles de pin, des matériaux trouvés aux alentours. Le tout, étalé à même le sol, servait de nourriture aux organismes de la terre et donc enrichissait cette dernière, la technique permettait de ne pas laisser la part belle aux plantes indésirables, et bien sûr limitait l’évaporation de l’eau dû au rayonnement du soleil !

Aujourd’hui, le rôle du paillage est-il si différent ?

Il sert bien à nourrir le sol à condition, bien sûr, qu’il soit végétal, et comme aux temps des Templiers, il limite toujours les herbes folles et l’évaporation de l’eau. Donc rien de neuf sous le soleil… Sauf que de nos jours, une nouvelle dimension est, en plus, prise en compte : celle de l’esthétisme ! Et là rassurez-vous, il y en a pour tous les goûts et tous les goûts sont dans la nature. Certains trouveront la paille très jolie, qu’à cela ne tienne, d’autres préféreront des paillettes, des cosses, du foin, des coques, des petites écorces, so chic… Peu importe, si c’est végétal, en peu de temps, toutes ces matières seront rendues au sol par le biais des bactéries et micro-organsimes. D’aucuns, préféreront des paillages minéraux car ils ont l’avantage de rester en place pendant des années puisqu’ils ne seront pas ingurgités par les bestioles du sol. Les paillages minéraux sont les écailles d’ardoise, les graviers, la roche volcanique, les pierres et les galets de différentes tailles… Le minéral donne une décoration très design à tous les jardins, tous les balcons et toutes les terrasses, et s’il vaut une paille ; la paille, elle, à contrario, n’alourdit pas l’ardoise !