Que faire en Février ?

La poire-melon, un fruit original et facile à cultiver

20 février 2019

Avis aux curieux de nouvelles expériences et aux exotic addict, dans notre article d’aujourd’hui, nous allons discuter poire-melon. Poire ou melon ? Et bien en fait, les deux en un. Et oui, il y en des choses farfelues dans la nature, et c’est pour cela qu’on l’aime ;).

Qu’est-ce que la poire-melon ?

La poire-melon est un fruit qui a plusieurs noms puisqu’on l’appelle aussi pépino ou Morelle de Wallis. Il est originaire d’Amérique du Sud, on le cultive donc chez nous comme les tomates puisqu’il ne résiste pas à nos hivers.

Autre point commun avec les tomates, son pied atteint environ 1m de hauteur sous forme de petit arbre à fruit.


Photo par Christine Lerat

Avant même que les fruits n’apparaissent, ce spécimen reste très joli puisqu’il donne des fleurs blanches et violettes en forme d’étoiles jusqu’à ce que nos fameux fruit arrivent. Eux sont d’une dizaine de centimètres en forme allongée et d’un blanc verdâtre au début, devenant par la suite plus jaune avec quelques stries violettes en son long.

Pour ce qui est du goût, comme son nom l’indique c’est entre la poire et le melon mais certains sont sceptiques quant au goût de la poire. A vous de vous faire votre propre idée ! Son goût dépendra cependant grandement de son exposition au soleil et des températures (hautes) dont il nécessite (comme les tomates finalement).

Mais alors comment ça se cultive cette “bête” là ?

La poire-melon est très simple à cultiver et en plus est assez résistante côté maladies et parasites. Même si elle peut parfois être sujette aux pucerons et aux doryphores.

Originale, facile à cultiver et résistante en plus ? Que demander de mieux ?

Pour ce qui est de son emplacement, comme dit plus haut, il lui faudra un endroit très ensoleillé où elle pourra bénéficier du plus de chaleur possible si vous voulez que les fruits soient sucrés.

Son sol devra être riche, bien drainé, frais et léger.

En association, vous pourrez la mettre aux côtés d’autres plants dits solanacées telles que les tomates, pommes de terres ou encore aubergines; toujours en respectant les rotations bien sûr (point 5 de notre article sur les alternatives aux pesticides).

Mais avant de réfléchir à l’endroit que vous lui accorderez, il faudra le semer au chaud dès à présent (période de février-mars). Le semer tardivement pourrait vous donner des fruits au goût décevant… Comme à ce stade il nécessite entre 20 et 25°C, il faudra le semer en clayette, mini-serre ou terrine avant de le repiquer en godets à partir du moment où notre petit aura deux feuilles (mais toujours au chaud).

Enfin à mi-mai, parce qu’on fait que ce qu’il nous plaît mais surtout qu’il n’y a plus à craindre les gelées, vous pourrez le planter soit dans votre potager soit en pot Roma, car c’est possible aussi. C’est au choix et selon le jardin et l’espace dont vous disposez ou non.

Si vous voulez le planter avant mai, c’est possible mais vous devrez le protéger par une cloche de protection (la cloche à tomates est bien adaptée dans ce cas) pour qu’il ne craigne rien et qu’il bénéficie de la chaleur qui lui est nécessaire pour s’épanouir. Sinon, il faudra le planter en pot.

Si vous en plantez plusieurs pieds, veillez à les espacer d’environ 60 cm car leur feuillage prendra de la place, il ne faudrait pas qu’ils s’étouffent entre eux. En intérieur, il peut faire office de jolie plante avec ses belles grandes feuilles luxuriantes d’un vert profond 😉 et au moins vous serez sûr qu’il a accès à la chaleur nécessaire, en la mettant au soleil.

A la fin de la saison, vous pourrez même faire des boutures à garder bien au chaud pour l’année suivante. Il vous suffira de planter en godet une tige du pied mère.

Comment entretenir la poire-melon ?

Comme il doit avoir un sol frais, le paillage ne sera pas de refus pour conserver la fraîcheur. Comme les tomates encore une fois, il faudra enlever les gourmands pour avoir des fruits des plus savoureux possible. Il vaut mieux que vous en plantiez plusieurs avec peu de fruits mais délicieux qu’un seul avec beaucoup de fruits sans saveur.

On est d’accord ?…On est d’accord!

Hormis cela, aucune taille n’est nécessaire.

Concernant l’arrosage, écoutez ses besoins, cette plante a besoin de fraîcheur donc son substrat doit être un minimum humide. Elle a besoin d’arrosages réguliers mais ne la noyez pas non plus. Tout est une question de dosage.

Quand peut-on récolter les poires-melons ?


Image by tegrafik on Pixabay 

Assez tard en fait. Elles se récoltent à partir d’environ août à septembre. Vous pourrez voir lorsqu’elles sont mûres grâce à l’apparition des stries violettes mais aussi à leur texture souple en main. Mais si c’est un peu trop tôt pour elles, pas de soucis, elles continueront de mûrir une fois cueillies et par dessus le marché, elles se conserveront plusieurs semaines au réfrigérateur.

Comment les manger ?

Cru, en jus; cuit en confiture ou pour accompagner un plat sucré salé, faites jouer la carte de votre imagination 😉 .


👩‍🌾Bonne culture et bon appétit! 👨‍🍳 


Photo par Willemse france

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